Malgovert Concept

Que restera-t-il de notre identité quand nos émotions, nos souvenirs et notre imagination seront ajustables ?  L’idée de “pharmacologie cognitive” ne relève pas de la pure spéculation : les antidépresseurs, anxiolytiques, régulateurs de l’humeur et autres neuroleptiques, accompagnés ou non de thérapies telles que les TCCE ou EMDR, permettent déjà la modulation plus ou moins prononcée de notre activité cérébrale.  Ce que je trouve inspirant Les psychotropes d’aujourd’hui sont une réponse à la plupart de nos maux : apaiser les troubles émotionnels, gommer les traumatismes, stimuler la créativité… Mais comme toute technologie susceptible de nourrir de funestes desseins, ces outils peuvent devenir des instruments de pouvoir, révélant combien ces drogues représentent autant le soulagement d’une société que son asservissement inconsciemment désiré.  J’ai une pensée particulière pour le film Equilibrium qui, malgré une notoriété plus que relative, a eu le mérite d’imprimer un ce...

Dans cet article, on va apprendre à dessiner des objets géométriques de plus de trois dimensions. Ce que je trouve inspirant La géométrie en haute dimension met notre créativité à l’épreuve. Imaginer des hyperespaces, c’est tout bonnement impossible : on peut essayer en déformant subjectivement nos pensées, mais au final, on obtient une image mentale honteusement réductrice de la réalité mathématique. J’aime l’idée selon laquelle cette incapacité serait le symptôme d’un théorème d’incomplétude de Gödel appliqué à notre esprit : notre cerveau, construit pour évoluer dans un monde en trois dimensions, ne dispose tout simplement pas des outils pour percevoir des dimensions supérieures. C’est un peu comme si l’on vous demandait d’imaginer une nouvelle couleur primaire, absente du spectre lumineux. C’est inconcevable. Cela n’a pas dissuadé certains scientifiques de les modéliser. Le mathématicien suisse Ludwig Schäfli (au XIXème siècle) fut l'un des premiers à formaliser les objets de d...

Adepte d'astronomie et de mythologie, le Zodiaque devait forcément apparaître dans mes romans. Car il est une manière métaphorique de rationaliser la psyché humaine. Mais que l’on soit clair : je ne crois pas aux horoscopes. Ce que je trouve inspirant Estimer que les astres conditionnent nos comportements à la naissance relève de la supercherie. Pour autant, la motivation derrière l’astrologie — mieux comprendre qui l’on est, comment l’on fonctionne avec les autres, et quelles sont nos forces et nos limites — est légitime, voire pertinente. Le Zodiaque peut être détourné comme un miroir comportemental, un système symbolique permettant d’interroger nos réactions, nos motivations et nos différences. C’est en cela qu’il me convainc. Et si on l’utilisait... à l’envers ? Le Zodiaque est la conséquence de votre comportement, pas la cause Plutôt que de dire : "Tu es Vierge, donc tu es méticuleux", pourquoi ne pas dire : "Tu es méticuleux ? Alors peut-être que tu relèves du ...